Rémi de Biasi, auteur de la trilogie L’Empire des dômes

À la recherche d'un équilibre entre nature et vie citadine, c’est à Montmorency que Rémi de Biasi et sa famille ont posé leurs valises en 2010. Dans ce cadre privilégié, ce directeur d’un centre bus a pu assouvir sa passion pour l’écriture, comme nombre de talentueux Montmorencéens. Il ne manque d’ailleurs pas d’évoquer Jean-Jacques Rousseau parmi ses illustres prédécesseurs. "C’est probable qu’il y ait un air particulier qui inspire les auteurs à Montmorency, avoue-t-il. Là où j’habite, j’ai des oiseaux le matin et en journée, des chouettes le soir, un hérisson dans mon jardin, … Je suis en communion avec la nature et ça stimule mon inspiration".

Sur sa terrasse - à l’écoute des bruits aux alentours - ou sur sa mezzanine, Rémi de Biasi a aiguisé sa plume. "Avant l’écriture, il y a la lecture. J’ai beaucoup lu quand j’étais jeune : des romans, des fictions, des bandes dessinées, énumère-t-il. Ça a des vertus thérapeutiques. Par moment, j’ai vraiment besoin d’écrire. Ça m’aide à construire ma vie". S’il s’est d’abord essayé à la BD, ce père de famille s’est ensuite consacré à l’écriture d’un roman avec L’Empire des dômes, une trilogie d’anticipation, dont le premier tome La Survie est sorti en auto-édition en mai 2018.

"C’est quelque chose que j’avais en tête depuis très longtemps et puis j’ai décidé de me lancer, assure-t-il. J’ai écris un millier de pages à peu près. C’est un projet qui aura pris six-sept ans de ma vie". L’histoire, qui nous immerge dans un futur où l’homme a épuisé les dernières ressources, allie trois sujets forts pour l’auteur. La catastrophe, il a lui-même été marqué par celle de Bhopal en Inde en 1984, l’univers souterrain, ces espaces inconnus ont façonné son imagination, et l’espoir que l’homme, malgré les aléas, s’en sortira toujours. La suite est à découvrir dans L’Avènement avant un troisième ouvrage attendu l’an prochain et une possible adaptation à l’écran !