#2 Adrien Daloyau, jeune espoir du RCVMS
Adrien Daloyau marche dans les traces de ses idoles. Thierry Dusautoir ou encore Louis Picamoles, deux références du rugby français, figurent parmi les joueurs préférés de ce jeune Montmorencéen de 15 ans.
Adrien a découvert ce sport à l’âge de 7 ans. Il a débuté à l’OGEM et défend désormais les couleurs du Rugby Club de Vallée de Montmorency-Soisy (RCVMS). "Je n’ai jamais quitté le club et la ville", affirme-t-il du haut de son mètre 85. Collégien à Pierre-De-Ronsard, il sort d’une saison accomplie avec l’équipe des cadets.
L’an passé, il s’est envolé jusqu’au Portugal pour y disputer un tournoi avec le club au cours duquel ses coéquipiers et lui ont remporté tous leurs matches. "Il y a toujours eu un très bel état d’esprit dans toutes les équipes où j’ai joué", assure celui qui évolue au poste de troisième ligne centre (n°8) voire deuxième ligne (n°5).
« J'espère percer au plus haut niveau »
Preuve de ses performances et de son potentiel, Adrien est appelé depuis deux ans en sélection du Val-d’Oise. Celle-ci regroupe les meilleurs joueurs du département, soit une trentaine environ, dont plusieurs de ses partenaires. "Ça prouve que le RCVMS est un gros club du département, juge ce fan du Racing 92. Avec l’équipe du Val-d’Oise, on a gagné beaucoup de tournois, donc elle est reconnue dans la région".
Cette année, il a grimpé une marche supplémentaire en intégrant la sélection Île-de-France. Sur 47 joueurs, seuls trois du département ont eu l’honneur d’y figurer. "J’étais hyper heureux, se remémore-t-il. Il y avait beaucoup de joueurs qui faisaient partie de clubs professionnels. Ça fait un peu peur quand même". Avec eux, Adrien a participé au Tournoi de Migennes, dans l’Yonne, avec une deuxième place à la clé.
Afin de parfaire sa formation, Adrien intègrera la saison prochaine le sport étude de l’école Saint-Martin de France à Pontoise. "J’aurai une scolarité normale sauf qu’à la fin de ma journée, j’irai m’entraîner au rugby", détaille-t-il. Le jeune Montmorencéen insiste sur l’importance des études mais au fond de lui, le rêve de devenir professionnel grandit : "J’espère percer au plus haut niveau dans le rugby même si je sais qu’il n’y a pas beaucoup de places".